Il est évident que les appâts lorsque l’on pêche la carpe ne font pas tout, mais ils sont un élément à ne surtout pas négliger. Les graines se trouvent facilement prêtes à l’emploi dans les magasins de pêche mais en très petit volume, il est simple de les préparer de façon efficace et pour un moindre coût, c’est ce que nous allons voir ensemble !

1- Sélection de nos graines


Le maïs, le chènevis et les noix tigrées sont les graines qui vont retenir notre attention et qui permettront de pêcher toute l’année, seules les quantités peuvent varier en fonction des saisons. Nous trouverons très facilement nos graines de maïs et chenevis sèches dans les coopératives et les moulins pour un prix dérisoire, les noix tigrées elles, nous les trouverons en magasin de pêche principalement. 


2- Préparation des graines 


Il ne faut pas griller les étapes et cuire les graines directement. Il va falloir que nous les laissions tremper 24h, quelle se “lavent” et ne soient plus complètement sèches. Cela aura pour but de diminuer le temps de cuisson par la suite.


3- Cuisson 


Nous allons maintenant passer à la cuisson des graines. Pour se faire, nous allons les enlever de l’eau de trempage et les mettre dans une eau “propre” pour les cuire. C’est une étape importante et on va y ajouter un peu de “peps”. J’aime personnellement assaisonner mes graines de différentes manières. Cela n’engage que moi, mais si vous reproduisez exactement ce que je fais, vous obtiendrez des graines parfaites que les carpes adorent.

Il faut ajouter du sel dans le maïs, à raison de 500gr à 1kg pour 10 kgs de maïs sec. Du piment doux dans le chènevis, cette fois environ 300 grammes pour 10 kgs et du sucre dans les noix tigrées, 1 kg pour 10 kgs de graines.

De cette façon, nous avons 3 types de graines, assaisonnées de 3 façons différentes, promettant un mélange explosif.

Dernier pour important de la cuisson, la durée. 

Plutôt que du “temps”, faisons le à la vue ou au goût. Il faut couper la cuisson du maïs lorsqu’une bonne partie des grains ont éclaté et sont tendres lorsqu’on les goûte. Pour le chènevis, il faut attendre d’avoir une grande quantité de germe blanche apparente. Et enfin pour les noix tigrées, elles doivent être bien dorées et gonflées.


4- Utilisation


Le chènevis et le maïs sont à utiliser dès que les graines ont été cuites. Surtout les conserver dans leur jus de cuisson, c’est plein d’attractants naturels. Les noix tigrées sont meilleures après quelques jours de fermentation. Lorsque l’eau dans laquelle elles ont terminées la cuisson devient une gélatine épaisse, c’est parfait. 

Ne les mélangez pas une fois cuite, emmenez-les au bord de l’eau chacune dans leur seau, et mélangez uniquement la quantité que vous allez amorcer. Cela aura pour but de ne pas dissiper rapidement les assaisonnements de chacune d’entre elles.


5- Conservation 


Le chènevis et le maïs ne se conservent pas si ce n’est en congélation. Par contre les noix tigrés nous pouvons les laisser dans leur jus à température ambiante pendant des années. De l’alcool se forme avec la fermentation et ainsi elles s’auto-conservent. Tant qu’il en reste, on pourra les utiliser et elles prendront toujours des carpes. 


Et vous, avez-vous d’autres conseils concernant l’utilisation de vos graines ?